Un livre court, d'environ 90 pages mais qui m'a beaucoup marquée.
Résumé au dos du livre :
Mon cher Max...
Mon cher Martin...
Du 12 novembre 1932 au 18 mars 1934, entre l'Allemagne et les Etats-Unis, deux amis s'écrivent. Max, l'Américain, parle de sa solitude depuis le départ de son ami ; Martin, l'Allemand, lui raconte sa nouvelle vie dans une Allemagne qu'il peine à reconnaïtre tant elle est défigurée par la misère. Au fil des lettres, inexorablement, Martin et Max s'éloignent l'un de l'autre.
D'autant que Max est Juif...
Ecrit en 1938, ce texte cinglant et visionnaire était depuis longtemps tombé dans l'oubli. Publié pour la première fois en France en 1999 par les Editions Autrement, il connaît depuis lors une formidable renaissance.
Résumé de la Fnac :
En 1932, Max Eisenstein, juif américain, et Martin Schulse, sont marchands de tableaux en Californie et amis de longue date. Leur affaire marche bien et quand Martin décide de rentrer en Allemagne avec sa femme Elsa et ses trois garçons, Max ne peut que l'encourager tout en pleurant sa solitude. Leur correspondance commence alors et tandis que Martin découvre une Allemagne appauvrie et désabusée, Max, lui, s'inquiète de la montée du nazisme. Mais emporté par l'aveuglement patriotique, Martin ne fait qu'approuver la politique hitlérienne et refusera même son aide à Griselle, la soeur de Max, qui meurt sous ses yeux. Alors, utilisant la censure qui lit toutes ses lettres à Martin, Max décide de se venger, désignant Martin à la vindicte des nazis.